samedi 27 juin 2015

Salade d'été (pêche, prosciutto et roquette)

On l'attends encore un peu notre été irlandais... Il est bien capricieux cette année, malgré quelques belles journées où l'on se prélasse à la terrasse de nos pubs préférés (ici on dit beer garden), en sirotant un cidre à la poire glacée. Après des débuts de soirée comme cela, on n'a pas trop l'envie - ou la force - de passer trop de temps en cuisine, alors une grande salade est de mise. Et puis, on est quand même en Juin et soleil ou pas, moi je les adore, ces grandes salades d'été.

Salade d'été (pêche, prosciutto et roquette)
Pour deux belles assiettes


2 pêches, blanches ou jaunes selon votre préférence, pas trop mûre (on doit pouvoir faire des belles tranches)
Quelques belles tranches de prosciutto de bonne qualité
Quelques belles poignées de roquette (on peut aussi utilisé un mélange de pousse)
Une petite bûche de chèvre frais
De le ciboulette

Couper les pêches en 8 quartiers chacune, et réserver.
Couper les tranches de prosciutto de la taille des quartiers de pêches (dans la largeur) et enrober chaque quartier d'une tranche de jambon. Répéter l'opération jusqu'à épuisement des pêches.
Emietter le chèvre frais, ciseler la ciboulette.
Simple, je vous dis!
Dans deux grandes belles assiettes, déposer deux belles poignées de roquette chacune, disposer les pêches en draps de prosciutto (si vous êtes très gourmands comme nous cela en fait 8 par personne), le chèvre émietté, parsemer de ciboulette.
Pour le dressage, rester au plus simple - de l'huile d'olive de qualité, du vinaigre balsamique (celui que j'ai utilisé est parfumé à la figue, trop miam), du sel, du poivre.
A déguster immédiatement!

mercredi 24 juin 2015

Happy One Year

Oh, c'est fou comme cette année est passée vite! Il y a un peu plus d'un an (oui j'ai raté la date anniversaire du blog... Bon au moins je suis toujours dans le bon mois, profitons en!) je décidais de me joindre enfin à la blogosphère, et même si je suis bien loin du succès de certains blogs star, je l'aime bien moi, mon petit coin. J'ai adoré vous rencontrer et échanger avec vous, et j'espère le faire encore pour une deuxième année! En essayant bien sur d'être un peu plus régulière ici, hum hum.

Pour fêter cela, je suis allée faire un petit tour dans les archives du blog, et je vous ai choisi mes recettes préférées de l'année, deux pour chaque saison - une sucrée, une salée.


Printemps
Il fallait bien retrouver ici ma première recette publiée, qui séduit les accros au chocolat - les biscotti orange et amandes

En salé, je me suis régalée de ces pâtes aux boulettes d'épinards, parfaites en attendant l'été.



Eté
En sucré, l'une des recettes qui a le plus succès sur le blog, le blondie - son chocolat blanc, ses framboises, et son petit goût de vacances. On n'y échappera pas encore cette année!

En salé, je triche un peu en choisissant deux recettes mais elles vont tellement bien ensemble que ce serait dommage de les séparer. Une entrée rafraîchissante de rillettes de saumon, et un pain ultra facile à la Guinness.



Automne
C'est décidément ma saison préférée, et il est difficile de choisir.  Le trio butternut, bleu et sauge est un vrai gagnant, et on ne s'en est pas lassé, que ce soit en pizza ou en risotto


Du côté du sucré, je craque pour les tartelettes rustiques aux figues et crème d'amande. 

Hiver...

Je fais des fishcakes au saumon terribles, et les macarons coco-choco ultra addictifs de Loukoum! Ces  deux recettes sont maintenant des classiques à la maison, et sans aucun doute les hit de cet hiver!



Et Printemps
Que du salé pour ce nouveau printemps, et mes déjeuners préférés de l'année: la délicieuse tarte miso et pomme de terre d'Ottolenghli, et les moelleuses galettes de lentilles corail et chèvre

(et les cinéphiles d'entre vous auront sûrement reconnu le petit clin d'oeil à l'un de mes films préférés...)

mardi 12 mai 2015

Parfois, il n'en faut pas plus.

Rien n'est plus réconfortant je trouve qu'un plat de pâtes fumant. Il suffit d'une sauce qui va bien pour napper les pennes brûlantes, de parmesan fraîchement râpé pour saupoudrer le tout, et on n'oublie que la journée a été longue. Parfois, il n'en faut vraiment pas plus.

Penne aux noix et sauce Romesco
Recette sympathique inspirée de ma lecture quotidienne du Guardian



Comme on ne veut vraiment pas en faire trop, on mixe dans le bol du blender ou à l'aide d'un mixeur plongeant, deux ou trois poivrons grillés et marinés, une boîte de 400g de tomates pelées et coupées en dés (j'aime bien utiliser des tomates cerises pour cette recette mais faites selon vos placards), deux gousses d'ail pelées et écrasées, deux cuillères à soupe d'huile d'olive et deux cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc. Assaisonner de sel, poivre et paprika. On réchauffe à feu doux dans une petite casserole.
Pendant ce temps, on fait griller quelques cerneaux de noix que l'on réduira en poudre.
On fait cuire nos pâtes préférées (ou juste celles que l'on trouve au fond du placard) dans un grand volume d'eau bouillante salée. Lorsque les pâtes sont prêtes, on les dresse dans des assiettes (chaudes, les assiettes), on les nappe de sauce, et l'on saupoudre de noix et de parmesan râpé. On déguste sans attendre.

dimanche 10 mai 2015

Ottolenghli dans ma cuisine

Si comme moi vous lisez The Guardian, ou même si êtes simplement assidu(e) de la blogosphère culinaire, vous n'avez sans doute pas pu passer à côté de Yottam Ottolenghli. Ce chef londonien est une vraie mine d'inspiration. Je l'ai découvert en offrant son très beau livre Jérusalem à ma copine Helmut. Il fait parti de ces livres qu'on ne peut que partager avec les gens qui nous sont chers, je crois. Je l'avais feuilleté encore et encore avant de l'emballer soigneusement pour H., l'estomac gargouillant et l'esprit voyageant. Depuis, H. ne m'en tarie que des éloges, et même si je n'ai pas encore cédé à la tentation d'acheter un de ses livres pour moi même, j'y travaille (P. veille à ce que la collection de livres de cuisine n'envahisse pas complètement la bibliothèque..)
Grâce à Internet j'ai pu cependant tester plusieurs de ses recettes et j'avais très envie de vous parler de cette tarte qui m'avait drôlement tapé dans l'oeil. Miso et pomme de terre se marient - étonnamment - à merveille! Elle est encore meilleure réchauffée le lendemain (donc parfaite pour les lunch box).  

Tarte miso et pommes de terre d'Ottolenghli
modifications minimes!


Pour une tarte à partager en six, il faut
1 rouleur de pâte feuilletée 
10cl de vin blanc sec
2 c. à soupe de pâte de miso de votre préférence (je suis plutôt adepte du miso brun)
2 grosses pommes de terre, cuites, pelées et taillées en dés (dans la recette originale, les pommes de terre sont crues - dans ce cas, il faudra les faire cuire au four pendant une heure au lieu de 30min)
Quels branches de thym frais
3 ou 4 feuilles de laurier, selon la taille
2 oeufs
20g de beurre doux
240ml de crème fraîche liquide
3 c. à soupe de parmesan fraîchement râpé
1 petite bûche de fromage de chèvre frais
Les zestes d'un citron non traité (optionnel)
Du poivre du moulin (Ottolenghli préconise du poivre blanc, mais je n'en avais pas sous la main)

Commencer par préchauffer votre four à 180°C.
Faire cuire votre pâte feuilletée à blanc dans un moule à tarte, pour environ 20 à 25min, elle ne doit pas trop dorer. Sortir du four et laisser tiédir.
Baisser la température du four à 160°C.
Dans un bol, diluer la pâte miso et le vin blanc.
Sur une plaque de four creuse, répartir les dés de pommes de terre, le thym, les feuilles de laurier, le beurre et les zestes de citron si vous les utiliser. Bien poivrer, verser le liquide miso-vin blanc et bien mélanger.
Couvrir d'une feuille d'aluminium et enfourner pour 20 à 30min, jusqu'à ce que le liquide soit évaporé. Sortir du four et ôter les branches de thym et les feuilles de laurier.
Dans un autre saladier, battre les oeufs avec la crème fraîche liquide. 
Saupoudrer le parmesan râpé sur le fond de tarte puis y répartir les pommes de terre et le fromage de chèvre, coupé en rondelles. Verser le mélange d'oeufs et crème. Ajouter quelques branches de thym, et enfourner pour une autre demi-heure .
Lorsque le dessus de la tarte est bien doré, sortir du four et laisser refroidir quelques minutes.
Servir avec une belle salade verte en pensant aux associations improbables.


lundi 4 mai 2015

Le retour (des aubergines)

Ces derniers mois on été un vrai tourbillon. Il y a eu une chouette promotion (qui excusera ma disparition passagère sur le blog j'espère...), une nouvelle addiction à Peaky Blinders et les Tamaki, beaucoup de dîner sur le pouce, un voyage à Annecy à préparer, un nouveau sandwich préféré donc il faudra que je vous parle bientôt. C'est drôle mais cela me fait un bien fou de prendre le temps de réécrire par ici, il faut dire que je vivais beaucoup dans la culpabilité ces derniers temps (souvent à l'heure du dîner, quand c'est drôlement bon et que je me dis que je pourrais faire l'effort de prendre une jolie photo - et puis non car a) j'aime pas manger froid b) l'appareil photo n'est pas chargé c) j'ai déjà tout fini mon assiette)

Donc pour me faire pardonner ma longue absence, et puisqu'elles sont toute juste de retour sur les étals du marché ici, un petit plat tout simple que je sors souvent les soirs de grande flemme (vous allez croire que ça arrive tous les jours, mais non promis!) 

Aubergine laquée au miso


C'est vraiment tout simple. Il faut compter une aubergine pour deux personnes.
On commence par préchauffer le four à 190°C. On prépare la petite sauce qui va bien: dans un bol, mélanger 3 cuillères à soupe de sauce de soja (de bonne qualité, c'est mieux), 1 belle cuillère à soupe de votre miso préféré, et un petit bout de gingembre râpé (je met un demi pouce environ). Découper l'aubergine en deux dans sa longueur, et quadriller chaque moitié à l'aide d'un bon couteau. Peler et trancher en fines lamelles une gousse d'ail et la glisser dans les fentes de l'aubergine (aider vous de la lame de votre couteau). Déposer les deux moitiés sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé ou d'aluminium, napper légèrement d'un filet d'huile d'olive puis laquer votre aubergine de la petite sauce qui va bien. On poivre généreusement et on fait cuire environ pendant 20 à 25 minutes. L'aubergine doit être bien grillée!
Pendant ce temps, on prépare du riz blanc comme à son habitude. On sert une moitié d'aubergine par personne dans un joli bol, garni de riz brûlant (si il nous reste de la petite sauce, on l'arrose copieusement) et beaucoup de ciboulette. On déguste sans attendre!

lundi 9 février 2015

Breakfast cookies (banane, chocolat et pécan)

Je ne suis vraiment pas du matin. Mais alors pas du tout. Du coup, j'use de trucs et astuces pour réussir à me faire sortir du lit. En ce moment, ce sont des cookies ultra moelleux, prêts en un tour de main et qu'on peut même glisser dans ses poches lorsqu'on est pressé. Parfait!

Cookies du petit déjeuner
d'après une recette de Clotilde



2 bananes bien mûres, écrasées en purée
35g d'huile de coco (en épicerie bio)
40g de poudre d'amande
30g de poudre de noix de coco
100g de petits flocons d'avoine
60g de chocolat noir de bonne qualité, en pépites
Une grosse poignée de noix de pécan, grossièrement concassées
1 oeuf
1/2 c. à café de poudre à lever
1 pincée de sel fin

Préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, mélanger à la fourchette les bananes, l'oeuf et l'huile de coco.
Dans un autre saladier, mélanger les flocons d'avoines, les poudre d'amande et de noix de coco, la poudre à lever, et le sel fin.
Incorporer les ingrédients secs à la purée de banane, et mélanger bien. Ajouter les noix de pécan et le chocolat.
Sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisée, former des petites boules de pâte (environ 1 c. à soupe) et les disposer en laissant un peu d'espace. Faire cuire environ 15min, jusqu'à ce que les biscuits soient bien dorés.
Laisser refroidir sur une grille.

***
Sinon, je suis aussi sur Pinterest!

mardi 3 février 2015

Sur le pouce

Trop vite.
Le temps. Les heures, les jours, les mois. Déjà Février et on n'a à peine eu le temps de mettre en pratique nos bonnes résolutions (ne plus prendre son petit-déjeuner au studio - entre autres, hum hum).
Il y a de bonnes nouvelles, des nouveaux départs, des ami(e)s qui partent et qui reviennent, une nouvelle offre au studio qui donne l'impression que les journées ont rétréci de moitié.
Heureusement, on a la chance avec P. d'habiter à trois minutes du studio (à pied, et avec mes petites jambes). C'est vraiment du luxe: pour les matins où l'on a du mal à se lever, mais surtout pour les déjeuners à la maison (sauf si l'on choisit d'aller au pub - mais le temps de trajet reste le même). Avec une heure de pause, on a le temps de se mitonner des choses plutôt réconfortantes - omelette au miso, grosse salade, sandwich gargantuesque et soupes en tout genre. C'est encore mieux quand il y a des restes, comme par exemple un petit bol de dhals de lentilles, parfait pour réaliser des galettes moelleuses au chèvre et noix de cajou.



Pour une douzaine de petites galettes
Un petit bol de dhals de lentilles réservé d'un précédent repas (environ 6 grosses cuillères à soupe)
8 c. à soupe de flocons d'avoine 
70g de chèvre frais type Billy
Une grosse poignée de noix de cajou concassées grossièrement
Thym (optionnel)
Sel, poivre
Huile d'olive (pour la cuisson)

Dans un saladier, mélanger à l'aide d'une cuillère en bois les lentilles (cuites et refroidies si vous n'utilisez pas de restes), les flocons d'avoines, le chèvre frais et les noix de cajou. Ajouter le thym, ou tout autre herbe de votre choix. Saler, poivrer. Mettre au frigo pour une demi-heure (les flocons d'avoine vont absorber l'humidité des lentilles). Former des boulettes à la main (environ 1 c. à soupe de préparation) et faire dorée à la poêle. 

Pour en faire un délicieux sandwich, faites griller un pain pita par personne que vous tartinerez de hummous (maison c'est mieux), ajoutez y quelques feuilles de salade, des lamelles d'avocat et glissez y vos galettes de lentilles quand elles sont encore un peu tièdes. Puis, prenez votre temps.


dimanche 18 janvier 2015

Sundays afternoon (and a banana bread)




Irlande - couleurs d'hiver

Après les longues ballades dans la campagne irlandaise, il y a le thé fumant qui nous attend sur la table, les bottes à mettre à sécher sur le radiateur et puis le banana bread du goûter, comme je l'aime. Il m'avait fait de l'oeil chez Mingou et quand je l'ai vu de nouveau chez Gracianne je n'ai pas pu résister. Depuis, on l'a complètement adopté!

Ultimate banana bread


Pour un  grand moule à cake
210g de farine
1 c. à café de levure chimique
1/2 c. à café de bicarbonate de soude
1/2 c. à café de sel
1/2 c. à café de cannelle moulue
150g de cassonade
50g de beurre fondu
2 oeufs
2 bananes très mûres, réduites en purée
125ml de crème liquide
1 c. à café d'extrait de vanille naturel (j'ai mis 2 c. à soupe de rhum à la vanille à la place)
100g de chocolat noir, en pépites

Commencer par préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, le bicarbonate, le sel, la cannelle et la cassonade.
Dans un autre saladier, mélanger le beurre fondu, les œufs, les bananes, la crème et l'extrait de vanille (ou le rhum à la vanille).
Creuser un trou dans les ingrédients secs et y verser les ingrédients liquides.
Mélanger grossièrement, ajouter les pépites de chocolat, mélanger à nouveau (arrêter dès que la farine est entièrement incorporée).
Verser la préparation dans un moule à cake tapissé de papier cuisson.
Enfourner pendant 50 minutes environ (ajuster le temps de cuisson selon son four). Le cake doit être tout juste cuit.
Laisser refroidir avant de couper en tranches.

dimanche 11 janvier 2015

Où il est question de réconfort.

Parce que c'est Janvier (bonne année!).
Parce que les soirées sont glaciales à Kilkenny, et que l'on ne trouve même plus le courage d'aller se réchauffer au pub.
Parce qu'après deux semaines à la maison, le retour aux fourneaux se fait tout en douceur.
Parce qu'il y a des soirs où l'on a besoin de tout ça - de réconfort, de chaleur, de simplicité.
Parce que des fois, on ne sait pas vraiment trouver les mots.



Dahls de lentilles corail, épinards et lait de coco
Pour deux petits bols à déguster serrés sur le canapé (et un petit peu de restes)

Dans une petite casserole, faites chauffer 1 c. à soupe d'huile neutre (tournesol, c'est bien). Lorsque c'est bien chaud, ajoutez un petit oignon émincé, 1 gousse d'ail écrasée et un petit bout de gingembre en tout petits morceaux. Lorsque l'oignon devient un peu translucide, ajoutez 1 à 2 c. à café de curry en poudre de bonne qualité (selon vos goûts - le mien vient de là bas) et 1 c. à café de curcuma. Laissez roussir une à deux minutes puis versez un petit verre de lentilles corail. Faites revenir une minute à sec puis ajoutez 3 verres (le même utilisé pour les lentilles) d'eau ou de bouillon. Laissez cuire à feu moyen, jusqu'à ce que les lentilles aient tout absorbé et soient bien cuites. Versez alors 25ml de lait de coco (une petite boîte) et environ 130g d'épinards (frais ou congelées) grossièrement émincés. Laissez mijoter 10 à 15min, puis servez bien chaud avec du riz blanc! On peut ajouter des noix de cajou juste torréfiées ou quelques brins de coriandre, trop miam!