dimanche 29 juin 2014

Je n'ai plus de madeleines.

Il était tard et P. travaillait encore  à côté de moi, je regardais pour la énième fois Les Amours Imaginaires, en sifflotant bang bang et me répétant "on a intérêt à avoir un quotient intellectuel compensatoire quand on a les yeux bruns". Je me replonge dans les films de Xavier Dolan en attendant impatiemment Mommy, je trépigne d'impatience même (j'imagine déjà le petit voyage en bus jusqu'à Dublin, il y aura sûrement un petit-déjeuner au Winding Stair en attendant la séance, et une visite à la boutique de l'IFI après le film. J'ai hâte!) J'aime les détails que met Xavier Dolan dans ses films, les cubes de sucres rangés 
en quinconce dans le sucrier fleuri, les chaussures à talon rouges, et dorées, le pull en cachemire, les petits mots soignés.
*** 
Il est presque 1:00am lorsque le film se finit, je n'ai pas de madeleines mais une part de tarte aux pommes qui sera partagée avec gourmandise au-dessus du plat, les doigts collants de caramel et les yeux un peu rêveurs, de ce ces amours d'avant qui semblent aujourd'hui un peu imaginaires.  


Tarte fine aux pommes et à la gelée de coings
D'après une recette légèrement adaptée de la géniale Sonia Ezgulian, tirée de son nouveau livre "Ma cuisine astucieuse". Comme toujours, Sonia rivalise d'idées plus créatives et délicieuses les unes que les autres (j'ai déjà corné presque toutes les pages). Courez-y! Pour cette recette, il s'agit d'utiliser une galette de blé pour tortilla en guise de "pâte à tarte". Parfait pour un dessert express!

Pour une petite tarte pour 4 personnes 

Une grande galette de blé type "tortilla wrap"
Une belle pomme de taille moyenne (ou deux petites)
Une belle cuillère à soupe de gelée de coings maison (ou n'importe quelle confiture qui se marie bien avec la pomme: mûre, cassis, figue, rhubarbe… C'est aussi délicieux avec de la crème de pistache, et cela pourrait aussi s'accommoder très bien avec de la pâte de spéculoos, de noisettes, bref, déclinable selon vos envies.)
Une belle poignée de pistaches concassées grossièrement (ou d'amandes effilées)
4 c. à café de sucre roux
Un petit peu de beurre

C'est très simple, il faut commencer par recouvrir de papier sulfurisée une plaque à pâtisserie (ou un moule à tarte, ce que vous avez sous la main), et parsemez de petits morceaux de beurre et de sucre à roux (environ 2 c. à café). Déposer la tortilla sur ce mélange (cela va faire caraméliser la galette au four, miam!)
Tartiner généreusement de gelée de coings (il faut cependant que la couche soit assez fine, sinon cela débordera à la cuisson).
Eplucher la pomme et la découper en fines lamelles. Déposer les lamelles de pomme en rosaces sur la tortilla. Saupoudrer du reste de sucre roux, et de quelques petits morceaux de beurres. Parsemer de pistaches concassées (si vous utilisez des amandes, les ajouter 5min avant la fin de la cuisson, ou elles coloreront trop vite) et enfourner 20 à 25min dans un four préchauffé à 190°C. La tarte doit devenir bien dorée!
Déguster tiède (avec une boule de glace vanille c'est terrible!).
Cela doit être aussi très bons avec des abricots, des nectarines ou des poires en saison.

dimanche 22 juin 2014

Des envies d'été

Revoir le nouveau Takahata, poétique et ravissant et le très coloré The Boy and The World.
Rêver de pique-niques au bord de l'eau, avec du thé glacé passion-yuzu, un cake croque-monsieur, une salade de jeunes courgettes au sumac, les bruschettas d'aubergines et menthe de P., des petits cakes au citron.
Lire des magazines de filles chics.
Ecrire de longues lettres à M. et N.
Organiser un prochain voyage (en Islande ou Copenhague).
S'empresser de revoir Conte d'Ete et voir La Fabrique du Conte d'Ete, comme vivement conseillée par Patoumi, en préparant un clafoutis (abricots/framboises ou cerises?)
Réaliser un petit album des photos d'Annecy pour P., parce que c'était de chouettes baignades au lac, des films main dans la main, des millefeuilles à la framboise et des briochettes aux pralines roses. Il a dit : "j'espère que l'on reviendra encore l'an prochain".
Porter une salopette courte avec une marinière, des jupes à fleurs, des robes de couleurs vives (et plus de collants!).
Faire de belles salades, et de petits sandwhichs bien emballés (au concombre et fromage frais, au cheddar et coleslaw, à l'avocat et chèvre frais) et s'empresser d'aller les déguster dans le parc du château, pendant une pause déjeuner qui semble un peu courte.
Aller boire un grand verre de cidre à la poire en terrasse, après le studio, et discuter de l'intérêt d'avoir un bon sujet de conversation lorsque l'on rencontre Pete Docter (heureusement j'avais dans ma botte "les différentes écoles d'animation en France" - il a même pris des notes le bougre, trop flattée j'étais!).
Cuisiner des petits plats pour deux, et rougir quand P. dit "il paraît que les couples qui cuisinent ensemble durent plus longtemps". 




Des pâtes estivales - Courgette and Spinach Balls Pasta
D'après une recette de ma nouvelle bible, Pasta d'Antonio Carluccio. Jamie en avait parlé avec enthousiasme dans un de ses magazines sur l'Italie (j'aime beaucoup Jamie Oliver, mais j'avoue qu'à force de voir sa tête partout ici, sachets de pâtes et pots de sauce tomate compris, je commence à saturer un peu - je feuillette quand même son magazine de temps en temps à la librairie, par habitude je crois). J'avais été très emballée par le livre, c'est toujours chouette d'avoir des recettes de pâtes qui changent un peu du ragù et du pesto, et je l'avais longuement observé sur son étal chez Eason. Il m'a fallu y revenir trois fois pour l'acheter pour de bon - c'est mon petit côté indécis - et trois lectures entières pour me lancer dans une de ses recettes. Elles donnent toutes l'eau à la bouche, et je pense que vous en verrez souvent par ici. J'ai adapté la recette des "courgette sauce and spinach balls pasta" en y ajoutant de la ricotta et du citron, et elles sont vraiment parfaites pour un dîner d'été en amoureux (mais pas que, bien sûr). Les spinach balls rappellent vraiment la texture des boulettes de viandes, c'est une excellente alternative végétarienne - j'ai cuisiné les restes dans une sauce tomate bien épaisse et épicée, et c'était tout aussi délicieux! (P. a même préféré la version sauce tomate, mais c'est son côté anti-courgette).

Pour 4 personnes de bon appétit

400g de penne de bonne qualité (DeCecco par exempe) - Antonio utilise des pennoni, des penne géantes, si vous en trouver!

Pour les spinach balls
600g d'épinards déjà cuits, frais ou surgelés, bien égouttés 
2 oeufs bien élevés de taille moyenne, battus
2 gousses d'ails, pelées et écrasées
Une pointe de couteau de noix de muscade fraîchement râpée
50g de miettes de pains (j'ai utilisé des miettes de soda bread, mais faites avec ce que vous avez sous la main)
Environ 40g de parmesan fraîchement râpé

Pour la sauce aux courgettes et ricotta
1 courgette de taille moyenne (environ 300g), grossièrement râpée 
1 gousse d'ail, épluchée et tranchée en très fine lamelles
1 c. à café de flocons de piment séché (ou 1 petit piment, pas trop fort, épépiné et haché)
250g de ricotta
Les zestes d'un demi-citron
Une belle poignée de feuilles de basilic, hachées pas trop finement (et un peu plus pour décorer)

Du parmesan pour servir

Commencer par préparer les boulettes d'épinards. Bien essorer les épinards cuits afin qu'il n'y ait plus de jus et les hacher grossièrement. Dans un saladier, mélanger les épinards, les oeufs, l'ail, la noix de muscade, le pain et le parmesan jusqu'à obtenir un mélange assez homogène. Faire des boules de la taille d'une grosse noix (on obtient une vingtaine de boulettes). Dans une poêle, faire chauffer un peu d'huile neutre, et ajouter les boulettes lorsque l'huile est bien chaude. Les faire dorer des deux côtés, elles deviennent très brunes. Mettre de côté et garder au chaud.

Cuire les pâtes dans un grand volume d'eau bouillante salée, jusqu'à ce qu'elles soient al dente

Pendant ce temps, préparer la sauce: dans une poêle, faire revenir pendant 5 minutes dans de l'huile d'olive la courgette râpée, l'ail, le piment, le basilic et les zestes de citron. Ajouter la ricotta et un tout petit d'eau de cuisson des pâtes pour détendre la sauce. Saler et poivrer à votre goût.
Mélanger les pâtes cuites et égouttées à la sauce, puis diviser dans les assiettes (préalablement réchauffées si possible). Garnir de 4 à 5 boulettes par personne, et saupoudrer de parmesan fraîchement râpé et de basilic frais. Déguster immédiatement. 


dimanche 15 juin 2014

Le panais qui se prenait pour un carrot-cake

*

Et une liste pas encore tout à fait exhaustive des endroits où j'aime prendre le thé à Dublin.

The Winding Stair 
C'est une des dernières librairies indépendantes de Dublin, minuscule, sur les quais. On y trouve une large gamme de livres, de la littérature irlandaise, poésie, fictions - récentes et moins récentes - et de très jolis livres pour enfants (avec notamment une collection d'Oliver Jeffers très chouette). Et puis surtout, il y a deux petites tables installées à la fenêtre, où l'on peut boire thé ou café (voir même un verre de vin après avoir couru sous la pluie et raté une séance du Grand Budapest Hotel, mais c'est une autre histoire), tout en feuilletant ces futurs achats. On y trouve également un restaurant à l'étage, parfait pour les brunchs, mais j'en reparlerai peut être une autre fois. 
The Winding Stair, 40 Lower Ormond Quay, Dublin 1, Ireland 

IFI - Irish Film Institute
On y va pour voir le dernier Miyazaki, une rétrospective Ken Loach alléchante (j'ai noté The Wind that Shakes the Barley, The Angels' share et Jimmy's Hall, son petit dernier), ou le mystérieux Franck. C'est le seul cinéma de Dublin qui propose des films décents (par décent j'entends qui propose autre chose que des re-remakes de Godzilla ou Robocop, vous voyez le genre) et l'on fait souvent le déplacement depuis Kilkenny pour une immersion cinématographique. Entre deux films, j'aime bien observer les gens au petit café que le cinéma héberge, le thé n'y a rien d'exceptionnel (surtout ne prenez pas de café - ou alors prenez juste un verre d'eau, c'est à peu près pareil) mais c'est une façon assez agréable de patienter. Et puis les Irlandais ont toujours la discussion facile, et un avis marqué sur leur cinéma - qui est finalement très riche, et que je suis ravie de connaître mieux. 
Irish Film Institute Café - 6 Eustace Street, Dublin 2, Ireland

The Fumbally
C'est un des plus jolies cafés de Dublin, et j'adore y aller pour le petit-déjeuner. Leurs "eggs on toast" sont fameux, mais c'est aussi un endroit parfait pour les longs après-midis pluvieux - on peut se loger dans leur canapé moelleux et y boire du thé délicieux en oubliant le temps qui passe et le gris du dehors (marche aussi très bien pour les après-midis ensoleillés, la lumière y est magique, comme un peu partout en Irlande dès qu'un rayon de soleil se pointe).
Pour le déjeuner, je craque complètement pour leur "Pulled Porchetta" sandwich, des morceaux de porc longuement rôti, des légumes croquants et une sauce à la pomme subtilement épicé - un petit bonheur.
The Fumbally, Fumbally Lane, Dublin 8, Ireland


Avoca Café
Il faut y aller pour les plaids de toutes les couleurs, les théières fleuries et leurs tasses assorties, les petits carnets qu'on ne peut s'empêcher de collectionner, les savons à la figue, au pamplemousse ou au jasmin, les bougies de toutes les couleurs, les paniers à pique-nique parfait, mais surtout, il faut y aller pour leur carrot-cake dément et les petits sandwiches délicieux. C'est un de mes endroits préférés à Dublin, en particulier pour choisir les petits cadeaux aux filles qui aiment le thé et les pots à lait.

C'est aussi l'un des premiers livres de recettes que j'ai osé acheter en Irlande (pour certaines raisons, j'hésite toujours à l'achat, d'autant plus depuis que je vis à Kilkenny et que l'optique du futur déménagement m'angoisse rien que d'y penser). C'est un très joli livre, organisé par saison, et riches de recettes aussi bien originales que traditionnelles (et les photos sont à tomber). La recette ci-dessous a d'ailleurs largement été inspiré par leur "parsnip cake", un cake aux panais tout doux, plutôt parfait pour les goûters d'automne, mais qui me réconforte drôlement ces après-midis de Juin où je dois enfiler collants et veste de pluie pour vagabonder au marché. Je rêve de soleil, de pique-niques champêtres et de jambes à l'air sous mes jupes à fleurs, mais l'Irlande est capricieuse, l'été se fait désirer, alors je patience doucement à coup de ce cake un peu rustique et de mon Irish Evening Tea préféré (j'aime mon thé à l'irlandaise, très infusé avec un petit nuage de lait). 
Avoca, 11-13 Suffolk Street, Dublin 2, Ireland.


Cake masqué aux panais
Pour un gros cake ou 12 petits muffins 

3 beaux oeufs bien élevés
100g de sucre roux
50ml d'huile neutre (tournesol ou pépins de raisin par exemple)
100g de farine de blé
50g de poudre d'amande
50g de poudre de noisette
2 c. à café de cannelle en poudre
2 c. à café de gingembre en poudre
1 c. à café de poudre à lever
1 c. à café de bicarbonate
100g de noix de pécans, grossièrement concassées
300g de panais, épluché et râpé (pas besoin de râper trop finement)
environ 60g de gingembre christallisé, découpé en petits morceaux

Pour le glaçage (indispensable)
300 de cream cheese, type Philadelphia
 150 à 200g de sucre glace, selon les goûts
les zestes d'une grosse orange, biologique de préférence (ou de zestes d'oranges confites)
le jus d'une demi-orange
environ 100g de noix grossièrement concassées

Préchauffer votre four à 170°C.
Dans un saladier, battre longuement les oeufs, le sucre et l'huile jusqu'à ce que le mélange pâlisse, et devienne mousseux. Dans un autre bol, mélanger la farine, les poudres d'amande et de noisette, la cannelle, le gingembre, la poudre à lever et le bicarbonate. Y ajouter les noix de pécans concassées. Mélanger ensuite ce mélange "sec" au mélange liquide, jusqu'à ce que le tout soit bien homogène. Ajouter finalement les panais râpés, et le gingembre cristallisé. Verser dans un moule à cake recouvert de papier sulfurisé (ou dans des moules à muffins beurrés et farinés) et faire cuire pendant environ 50min pour le cake, 20min pour les muffins. Bien surveiller, le cake doit être bien doré. Laisser refroidir complètement avant de le glacer.

Pour le glaçage, mélanger le cream cheese, le sucre glace, les zestes d'oranges (garder en un peu pour décorer) et le jus d'orange. Le glaçage est bien brillant. Disposer sur le cake, et ajouter joliment les noix et le reste de zestes d'orange pour décorer. Déguster en laissant planer le mystère sur votre ingrédient secret.

*Une illustration de Miroslav Šašek  dans This is Ireland.

lundi 2 juin 2014

Une lettre à M. - et des biscottis à l'amande et à l'orange

Elles arrivent toujours dans une enveloppe colorée, décorée de masking-tape fleuri, et portent l'écriture chaleureuse de M. Toujours, des mots doux comme des gourmandises. J'adore recevoir les lettres de M., qui me font oublier un instant que nous ne buvons plus des bubble teas au sésame aussi souvent que je l'aimerai, qu'il n'y a plus de rendez-vous au Musée des Arts Décoratifs avec N., ni de frénésie dansante jusqu'au petit matin. A la place, il y a eu quand même une chouette visite à Kilkenny ( il faut revenir!), un cheese-cake au Baileys partagé le premier matin de l'année, et surtout, le choix délicat des cartes* à envoyer, le choix délicat des mots à y déposer. Je laisse toujours trop de temps entre nos correspondances, et cette fois-ci pour me faire pardonner j'avais envie d'y ajouter une petite douceur repérée il y a quelques temps et ajouter à ma (trop longue) liste de recettes à tester. Je ne pouvais décemment pas la partager avec elle sans avoir fait un premier essai, et j'ai adoré l'odeur envahissante de l'orange de ces biscuits croquants à la sortie du four, ainsi que l'étape gourmande mais indispensable du glaçage au chocolat.

P., mon goûteur préféré, a dit après une première bouchée: "il faudrait écrire à M. plus souvent" - J'étais bien d'accord.


Biscottis à l'amande et à l'orange - d'après une recette du très joli blog Call me cupcake

Pour une vingtaine de biscuits
2 oeufs bien élevés
150g de sucre blond
100 grammes d'amandes entières
300g de farine
1 c. à soupe d'extrait naturel de vanille
1 c. à café de poudre à lever
Une pincée de sel
Les zestes d'une orange (buvez le jus) - de préférence bio
200 grammes de chocolat noir de bonne qualité

Préchauffer le four à 200°C.

Dans un saladier, battre les oeufs, le sucre et la vanille jusqu'à ce que le mélange devienne pâle et mousseux. Ajouter les zestes d'orange. et mélanger. Hacher grossièrement les amandes et réserver.
Dans un autre saladier, mélanger la farine, la poudre à lever et le sel. Ajouter ce mélange "sec" au mélange oeufs-sucre et battre à l'aide d'une cuillère en bois jusqu'à obtenir un mélange homogène. Y ajouter les amandes (le mélange est très collant).
Verser la pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé afin de former un boudin d'environ 35cm de long sur 10cm de large (on peut aussi faire de plus petits biscottis en divisant la pâte en deux et en formant deux boudins plus fins). Faire cuire 16-18 minutes.
Retirer du four et laisser refroidir. Baisser la température du four à 150°C et découper le boudin en tranches d'environ 1,5cm d'épaisseur.
Déposer les biscottis sur la même plaque à pâtisserie et les faire cuire 10 minutes. Retourner les, et les remettre au four 10 minutes. Il faut les surveiller, ils ne doivent pas trop colorer.
Laisser refroidir.

Pendant ce temps, faire fondre le chocolat selon votre moyen préféré (au bain-marie ou au micro-onde), et y tremper la moitié de chaque biscuit. Déposer sur une grille et laisser complètement refroidir.
Ces biscuits se conservent très bien une semaine dans une boîte hermétique. Ils sont vraiment trop bons avec le café.

*La carte choisie cette fois là (en photo) est une très jolie reproduction de la collection de papiers décorés d'Olga Hirsch.

dimanche 1 juin 2014

Ce n'est qu'un début

Il est toujours difficile de commencer, je trouve. 
Cela faisait longtemps que l'idée me trottait en tête alors je me lance. Ceci est un blog pour les recettes que l'on se promet de faire et pour lesquelles on n'a jamais le temps, les recettes des pages cornées de nos livres de cuisine, les recettes écrites à la va-vite sur un post-it, un carnet, le dos d'une facture. Celles que l'on recopie soigneusement de ce livre feuilleté à la librairie, mais que l'on n'a pas trop envie d'acheter. Celles que l'on a entendu une fois à la radio, notées et oubliées au fond d'un tiroir. Des petits festins qu'il est temps de faire passer en cuisine.